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At the Feet of The Mother

Chaque fois qu’un coeur tressaille (in French)

A fragment from 2002 video by Cristof Alward-Pitoeff, with images from Merveille Gardens, his recitation of the Mother’s Prayer dated 31 March 1917 (in French), and music by Sebastien.


Le 31 mars 1917

Chaque fois qu’un cœur tressaille à Ton souffle divin un peu plus de beauté semble née sur la terre, l’air s’embaume d’un doux parfum, tout devient plus amical.

Quelle puissance est la Tienne, Ô Seigneur de tout être, qu’un atome de Ta joie suffise à effacer tant d’ombres et de douleurs, qu’un rayon de Ta gloire puisse ainsi éclairer le caillou le plus terne, la conscience la plus noire.

Tu m’as comblée de Tes faveurs, Tu m’as dévoilé bien des secrets, Tu m’as fait goûter bien des joies inattendues, inespérées, mais aucune de Tes grâces ne peut égaler celle que Tu m’octroies quand un cœur tressaille à Ton souffle divin…

À ces heures bénies la terre tout entière chante un hymne d’allégresse, l’herbe frissonne de plaisir, l’air vibre de lumière, les arbres dressent vers le ciel leur prière plus ardente, le chant des oiseaux devient un cantique, les vagues de la mer se gonflent d’amour, le sourire des enfants raconte l’infini, les âmes des hommes apparaissent dans leurs yeux.

Dis-moi : m’accorderas-Tu le pouvoir merveilleux de faire naître cette aurore dans les cœurs attentifs, d’éveiller les consciences à Ta sublime Présence, dans ce monde si triste et si démantelé de susciter un peu de Ton vrai Paradis ? Quels bonheurs, quelles richesses, quelles puissances terrestres peuvent égaler ce don souverain ?…

Ô Seigneur, jamais en vain je ne T’ai imploré, car c’est Toi-même en moi qui Te parles à Toi-même…

Goutte à goutte Tu laisses tomber en une pluie fécondante la flamme vivante et rédemptrice de Ton amour tout-puissant. Lorsque ces gouttes de lumière éternelle tombent doucement sur notre monde d’obscure ignorance, on dirait qu’une à une pleuvent sur la terre les étoiles dorées du sombre firmament.

Et tout s’agenouille en muette dévotion devant ce miracle toujours renouvelé.

 

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If the whole being could simultaneously advance in its progressive transformation, keeping pace with the inner march of the universe, there would be no illness, there would be no death.
What the Supramental will do the mind cannot foresee or lay down. The mind is Ignorance seeking for the Truth, the supramental by its very definition is Truth-Consciousness.