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Mère

Entretiens

 

Le 19 octobre 1955

L'enregistrement   

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Cet Entretien est basé sur le chapitre I de La Synthèse des Yogas, «Les Quatre Aides».

Douce Mère, ici: «... enfin, le concours du temps (Kâla), car pour toute chose il y a un cycle d’action et une période du mouvement divin.»

Quelle est cette période du mouvement divin?

Pour chaque chose c’est différent.

Pour chaque activité, pour chaque réalisation, pour chaque mouvement, il y a une période de temps définie, et qui diffère. Il y a d’innombrables périodes de temps qui s’enchevêtrent; mais chaque chose est régie par une sorte de rythme, qui est le rythme propre de cette chose.

N’est-ce pas, pour la facilité de leur existence extérieure, les hommes ont divisé le temps d’une façon plus ou moins arbitraire, en années, en mois, en semaines, en jours, en heures, en minutes, en secondes, etc. — c’est un rythme qui est plus ou moins arbitraire, parce qu’il a été créé par l’homme, mais qui comporte en lui-même une certaine réalité parce qu’il correspond à des mouvements universels —, autant qu’ils ont pu. Et c’est pourquoi, d’ailleurs, par exemple, nous fêtons les naissances, le jour de naissance: parce qu’il y a un certain rythme dans l’existence de chacun, qui s’établit par ce retour régulier des circonstances analogues à celles dans lesquelles il est né.

Et tous les mouvements, quand on les observe, on s’aperçoit qu’ils ont un certain rythme: les mouvements de conscience intérieure, par exemple, non seulement au point de vue de la compréhension, mais au point de vue des réactions personnelles, des hauts et des bas dans le progrès, d’un retour assez régulièrement périodique, à la fois de l’avance et des reculs, des difficultés et des aides. Mais si chacun est attentif, il s’aperçoit que son rythme lui est tout à fait particulier; ce n’est pas le même rythme que celui du voisin. Mais de même que les saisons suivent un certain rythme, assez régulier dans l’ensemble, de même la vie individuelle a ses saisons. Et quand on s’étudie attentivement, on s’aperçoit qu’il y a même certaines répétitions de circonstances analogues, à des intervalles réguliers. Même, des gens très sensitifs s’aperçoivent qu’il est certains jours de la semaine, ou certaines heures du jour, où ils peuvent faire les choses plus facilement. Il y en a qui ont des difficultés particulières à des jours et à des heures particuliers; il y en a au contraire qui ont des inspirations meilleures à des moments particuliers. Mais chacun doit trouver cela en lui-même, en s’observant. Naturellement c’est loin d’être absolu, ce n’est pas rigoureux et, si c’est gênant, cela peut s’éliminer très facilement, simplement avec un petit effort d’une volonté résolue. Mais si ça aide, on peut s’en servir.

Et tout ça, chaque chose ayant son rythme propre, eh bien, ça fait un entrecroisement de rythmes extrêmement compliqué, qui fait ce que nous voyons: quelque chose qui paraît ne pas en avoir, parce que c’est trop compliqué, c’est trop complexe.

Comment est-ce qu’on peut s’en servir, Douce Mère?

Eh bien, si... admettons, n’est-ce pas... nous parlons du yoga... si tu observes en toi une certaine répétition de conditions que, par exemple, à telle heure, à tel moment de la journée, dans telles circonstances, il t’est plus facile de te concentrer, ou de méditer, eh bien, tu te sers de ça, en le faisant à ce moment-là.

Naturellement, il ne faut pas en devenir l’esclave; on peut s’en servir, mais il ne faut pas que ça devienne une nécessité et que, si on a passé l’heure, on ne puisse plus méditer. Mais si c’est une aide suffisante, on se sert de l’aide; tout est une question d’observation.

Si on s’étudie, on peut s’apercevoir que dans l’année il y a certains moments, qui sont dus non pas seulement à des conditions personnelles mais à des conditions plus générales — les conditions de la Nature en général —, il y a des moments où l’on rencontre plus de difficultés dans la sâdhanâ; il y a des moments, au contraire, où on a en soi une plus grande poussée vers l’accroissement de connaissance et de conscience. Cela vous aide dans le sens que si, à un moment donné, vous vous trouvez en présence de difficultés spéciales, ou de quelque chose qui ressemble à un arrêt, au lieu de vous lamenter vous vous dites: «Tiens, c’est ce moment-là; c’est parce que nous sommes à tel moment de l’année.» Et on attend avec patience que le temps soit passé; ou en faisant ce que l’on peut, mais sans se décourager en se disant: «Ah! voilà, je n’avance pas, je ne fais pas de progrès.» Cela vous aide à être raisonnable.

Et naturellement on peut faire un pas de plus, et prendre ses précautions de telle manière... des précautions intérieures pour être indépendant de ces influences extérieures. Mais ça, c’est plus tard; c’est quand on commence à être le maître conscient de sa sâdhanâ. Ça, ça vient après.

C’est tout? Rien par là?

Mère, qu’est-ce que le lotus de la connaissance et de la perfection?

Qu’est-ce que tu demandes? Ce que c’est?

Vous avez entendu parler des différents centres, n’est-ce pas; et ces centres sont généralement représentés par des lotus qui sont d’abord fermés, et qui s’ouvrent petit à petit, à mesure que l’on progresse spirituellement.

Le lotus de la connaissance est le lotus aux mille pétales. (À Nolini) Est-ce celui-là?... Oui, alors c’est celui qui est dans la tête; c’est le dernier dans l’ordre, avant ceux qui sont au-delà du corps humain.

... de la perfection?

C’est le lotus de la connaissance, le lotus aux mille pétales qui s’épanouit; comme c’est le plus élevé... La perfection... ça dépend de quelle perfection!

«Le lotus de la connaissance éternelle et de la perfection éternelle est un bouton fermé et replié en nous.»

C’est celui-là. (Il y en a un au-dessus — au-dessus de la tête, mais généralement on n’en parle pas.) Et dans l’ordre ordinaire, c’est le dernier à s’ouvrir. Je dis «dans l’ordre ordinaire» parce qu’il y a des cas où c’est autrement: ceux d’en bas s’ouvrent après ceux d’en haut. Mais enfin dans l’ordre ordinaire, quand on parle de l’ascension de la Kundalinî, n’est-ce pas, du centre d’énergie, eh bien, c’est à mesure qu’elle monte... elle éveille les centres correspondants; et celui-là, c’est celui qu’elle atteint en dernier. Et en effet, quand c’est comme ça, quand elle atteint celui-là, c’est le signe de la perfection dans l’ascension de l’énergie.

(silence)

Je crois que je vous ai déjà parlé de ces centres, et à quoi correspond chacun d’entre eux.

C’est tout?

Douce Mère, ici il est écrit: «Rien ne peut être appris à l’intelligence qui ne soit déjà secrètement connu...»

Alors est-ce que ça veut dire que celui qui n’a pas de connaissance cachée ne peut pas avoir...

Non. Ce n’est pas tout à fait comme ça.

Ce que cela veut dire, c’est que toutes les choses sont contenues potentiellement dans la substance qui constitue l’homme. Seulement, l’organisation est différente suivant les individus; et le degré d’éveil, de capacité de répondre est différent aussi.

Et c’est ça qui fait la différence entre les possibilités des individus. Mais en fait, d’une façon essentielle, chaque être contient en lui-même toutes les potentialités universelles. Dans quelle mesure il est capable de les développer... c’est une sorte de hiérarchie qui s’établit entre les individus et leur degré de développement. Mais, essentiellement, dans chacun il y a la Présence divine, et par conséquent la Conscience suprême. Seulement, pour certains, pour qu’ils puissent en devenir conscients, ça prendra des milliers et des milliers d’années, et d’autres sont, par suite des circonstances intérieures et extérieures, arrivés au moment où ils sont prêts à en prendre conscience. C’est plutôt une hiérarchie dans la réalisation qu’une hiérarchie dans les potentialités.

Maintenant il s’ajoute à cela que certains êtres manifestent autre chose qu’une conscience purement humaine — mais ça, c’est une chose qui s’ajoute; cela devient des cas exceptionnels. Mais d’une façon générale c’est comme ça: c’est la substance elle-même qui contient toutes les possibilités. C’est comme Sri Aurobindo dit plus loin: si le Divin n’était pas en vous, jamais vous ne pourriez connaître le Divin. C’est ce que cela veut dire.

Douce Mère, ici il a dit: «les téguments de l’âme». Quels sont les téguments de l’âme?

Oh! c’est comparé à... c’est encore comparé à une plante; et c’est comme ce qui tient le bouton de la fleur fermé, ce qui l’attache, pour ainsi dire... le bourgeon ou la fleur, ce qui l’attache, le ferme; ce sont ces choses-là qui doivent se briser, afin que la fleur puisse s’épanouir. Alors c’est la suite de la comparaison avec le lotus, n’est-ce pas: ce qui tient l’âme enfermée, qui l’empêche d’être active, et de se manifester; c’est ça qui doit être brisé, comme des liens, comme des attaches, des choses qui tiennent enfermé; ça, ça doit se briser, plus ou moins lentement, afin que l’âme puisse s’épanouir comme une fleur. Ces attaches, il explique ce que c’est, n’est-ce pas... je crois que c’est là qu’il dit que ce sont (Mère lit) «les obstacles à son inévitable efflorescence».

Il dit plus loin: «... confiné par l’attachement aux apparences finies.» Alors c’est la même chose, n’est-ce pas: c’est tout ce qui vous attache à la conscience ordinaire extérieure, tout ce qui vous lie à la vie ordinaire — c’est ça qui enferme l’âme, là comme ça, serré, serré. Il faut briser ça. Voilà.

Quelque chose, par là?

Mère, il est dit ici: «En premier lieu, la connaissance des vérités, des principes...» D’abord, il faut savoir le Shâstra; mais pour savoir le Shâstra il est dit: «Le Shâstra suprême du yoga intégral est le Véda éternel caché dans le coeur...» Alors pour connaître le Shâstra, d’abord il faut un long processus de yoga. (rires)

Oui. Selon la formule ordinaire, c’est comme ça. Cela ne s’apprend pas du jour au lendemain, non, personne ne le croit, je suppose! Seulement, Sri Aurobindo a fait — je ne sais pas, nous n’avons pas lu ça aujourd’hui encore —, il a fait une distinction; il dit... non, un peu plus loin, il parle — nous verrons cela la prochaine fois —, il parle du Guru... non... «la parole plus puissante d’un Guru», c’est plus loin.

C’est-à-dire que, s’il faut se préparer en étudiant les livres, c’est une préparation qui prend assez longtemps. Mais s’il se trouve qu’on peut justement recevoir un enseignement direct, et en toutes circonstances, alors ça va beaucoup plus vite. Quand on n’a personne pour vous guider, et qu’on doit trouver son chemin par des livres, qu’on n’a même personne pour vous dire: «Lisez plutôt ce livre-là que celui-ci», quand il faut tout trouver par soi-même, ça prend du temps. Beaucoup d’années.

N’est-ce pas, ça fait une différence — les gens ne se rendent pas compte de ça —, ça fait une différence considérable, de pouvoir poser la question à quelqu’un qui a réalisé la chose, c’est-à-dire qui a fait toutes les expériences et qui est arrivé au bout et qui a la connaissance de la chose. Vous pouvez lui demander: «Est-ce que ça c’est bon? est-ce que ça c’est utile? est-ce que ça c’est nuisible?» Alors en une minute on a la réponse: «Oui, non, faites ceci, lisez cela, ne faites pas ça.» Et c’est tellement commode.

Mais quand vous êtes tout seul, généralement dans un milieu qui n’est pas très favorable, ou, en tout cas, où les gens n’y comprennent rien, n’y pensent pas (s’ils ne sont pas hostiles!), il faut que vous trouviez tout par vous-même; vous n’avez personne pour vous dire: «Eh bien, lisez ce livre-là, il est meilleur, il est plus vrai que celui-ci.» Il faut que vous lisiez une quantité considérable de choses, que vous puissiez les comparer audedans de vous, comparer l’effet que cela vous fait, à quel point cela vous aide, ou cela ne vous aide pas.

Naturellement, les gens qui sont prédestinés, ils sont guidés par le guide intérieur. Il se trouve qu’ils rencontrent le livre qu’ils doivent lire, ou la personne qui peut leur donner une indication utile; mais ça c’est... Au bout de quelque temps ils s’aperçoivent qu’il y avait là une conscience; ils ne savaient pas très bien ni d’où cela venait ni comment c’était, ni qui a organisé leur vie, qui a organisé les circonstances de la vie — et qui vous a aidé à chaque pas à trouver juste la chose qui vous mènera plus loin. Mais ça c’est... ce n’est pas très fréquent; c’est plutôt rare. Ce sont les gens prédestinés.

Autrement, c’est difficile. Cela prend du temps, beaucoup de temps. Et encore ça, c’est juste le début, n’est-ce pas: c’est de trouver les vérités sur lesquelles on établira son yoga. Ce n’est pas le yoga; ce sont les principes généraux sur lesquels on va construire son yoga.

Évidemment, ceux qui sont particulièrement intéressés, ils peuvent trouver quelque chose. Il va de soi que pour ceux qui sont dans l’Inde, c’est extrêmement facile — extrêmement facile. Il y a une tradition vivante, n’importe qui veut faire un yoga trouvera toujours quelqu’un pour lui donner un renseignement. Et même chez les plus ignorants et les plus incultes, il y a une vague impression de ce qu’il faut faire, ou de ce qui peut aider.

Mais si vous vous transplantez en Occident, eh bien, vous verrez comme c’est difficile, avec tout un monde organisé non pas seulement «pas pour», non pas seulement indifférent, mais presque totalement contre, qui volontairement refuse de reconnaître cette Réalité, parce qu’elle est gênante; alors, quand cela vous vient au-dedans de vous, quand le besoin se manifeste, vous ne savez vraiment pas de quel côté regarder pour vous en tirer. Maintenant c’est un peu mieux. Mais il y a cinquante ans ce n’était pas fameux — cinquante ans, soixante ans, c’était difficile.

Maintenant on a fait des progrès; il y a un petit peu plus de lumière, là, partout.

C’est tout?

Mère, ici il est dit: «Celui qui choisit l’Infini, a été choisi par l’Infini.»

C’est une phrase magnifique!

Et c’est tout à fait vrai. Il y a aussi dans Aperçus et Pensées une phrase comme ça où je crois qu’il emploie le mot de Dieu, au lieu d’Infini. Mais c’est la même idée: que c’est Dieu qui vous a choisi, le Divin qui vous a choisi. Et c’est pour cela que vous Lui courez après!

Et c’est cela qui donne — c’est ce qu’il dit, n’est-ce pas —, c’est cela qui donne cette espèce de confiance, de certitude que, justement, on est prédestiné; et si on est prédestiné, même s’il y a des montagnes de difficultés, qu’est-ce que ça peut faire puisqu’on est sûr d’arriver! Ça vous donne un courage indomptable pour faire face à toutes les difficultés, et une patience à toute épreuve: vous êtes sûr d’arriver.

Et c’est un fait. En fait, c’est comme ça: de la minute où vous y avez pensé, eh bien, vous y avez pensé parce qu’on a pensé à vous; vous avez choisi parce qu’on vous a choisi. Et une fois qu’on vous a choisi, vous êtes sûr de votre affaire. Par conséquent les doutes, les hésitations, les dépressions, les incertitudes, tout ça, c’est tout simplement du gaspillage de temps et d’énergie; ça ne sert à rien du tout.

Du moment où l’on a senti seulement une fois au-dedans de soi: «Ah! ça, c’est la Vérité pour moi», c’est fini; c’est fini, c’est réglé. Même si vous passez des années à tailler votre route dans la forêt vierge, ça n’a pas d’importance — c’est fini, c’est réglé.

C’est pour ça qu’un jour je vous disais: après tout, vous êtes tous ici parce que vous l’avez voulu quelque part; et si vous l’avez voulu quelque part, c’est que le Divin l’a voulu ainsi en vous.

Alors, il y en a qui suivent un chemin tout droit et qui arrivent très vite; il y en a qui aiment les labyrinthes, ça prend plus longtemps. Mais le bout est là; la fin est là. Moi je sais par expérience qu’il n’y a pas un être qui, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, n’a eu un grand élan vers... n’importe comment il L’a appelé, mais... mettons le Divin pour la facilité du langage, qui ne soit sûr d’arriver; même s’il Lui tourne le dos à un moment donné, ça n’a aucune importance — il est sûr d’arriver. Il aura plus ou moins à lutter, plus ou moins de difficultés, mais il est sûr d’arriver un jour. C’est une âme qui a été choisie, elle est devenue consciente parce que son heure était venue; une fois que l’heure est venue, eh bien, le résultat s’ensuivra plus ou moins vite. Vous pouvez faire ça en quelques mois; vous pouvez faire ça en quelques années; vous pouvez faire ça en quelques vies — mais vous le ferez.

Et ce qui est remarquable, c’est que cette liberté de choix vous est laissée et que, si vous décidez au-dedans de vous que vous le ferez dans cette existence, vous le ferez. Et je ne veux pas dire que vous décidiez d’une façon permanente et continue parce qu’alors là, ça peut vous prendre douze mois pour arriver. Non, je veux dire: si vous avez tout d’un coup été saisi par ça, «je veux ça», même une fois, dans un éclair, c’est le sceau qui est mis, là, comme ça. Voilà.

Ce n’est pas une raison de perdre son temps en route; ce n’est pas une raison pour justement suivre tous les méandres du labyrinthe et arriver, n’est-ce pas, avec des déchets considérables quand vous serez au bout. Non. Mais c’est en tout cas une raison pour ne jamais désespérer. Quelles que soient les difficultés.

Moi, je suis d’avis que, quand il y a quelque chose à faire, il vaut mieux le faire aussi vite que possible. Mais enfin, il y a des gens qui aiment perdre leur temps. Peut-être qu’ils ont besoin de tourner et tourner et tourner et retourner et faire beaucoup de détours avant d’arriver à l’endroit où ils doivent arriver. Mais c’est une question de choix. Malheureusement, les gens qui ont cette habitude de tourner et retourner et se détourner et faire toutes sortes de méandres inutiles, ce sont ceux qui se plaignent le plus; ils gémissent, et ce sont les ouvriers de leur propre misère!

Si on décidait d’aller tout droit son chemin coûte que coûte — savoir supporter un petit peu de difficultés, faire face, n’est-ce pas, aux désagréments sans faiblesse —, eh bien, on s’éviterait beaucoup de tracas. Mais il y en a qui ne vont que si on les prend par la peau du cou, et qu’on les tire avec une force terrible. Alors ils crient qu’on leur fait violence! Mais enfin, ce sont eux qui l’ont voulu.

Voilà.